L'ONU impose la classification de certaines matières pour le transport afin de garantir que l'emballage et les conditions d'expédition sont sûrs et ne présentent aucun danger pour la vie humaine ou l'environnement. La prévention des accidents ou catastrophes est aussi, bien entendu, dans votre intérêt puisque vos actifs et votre réputation sont protégés.

Nous réalisons des tests sur six classes : matières explosives (classe 1) , gaz et aérosols (classe 2) , liquides inflammables (classe 3) , matières comburantes solides et liquides (classe 5) , matières corrosives (classe 8) et les trois sous-classes de la classe 4. La classe 4 comprend les matières auto-réactives et solides hautement inflammables, les solides auto-échauffantes, les matières solides et liquides pyrophoriques, et les matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables.

Nous effectuons divers tests de classification des matières explosives. Cela comprend l'épreuve d'amorçage de la détonation de l'ONU afin de mesurer la capacité d'une matière confinée à propager une détonation, ainsi que le test de Koenen afin de déterminer la sensibilité d'une matière au chauffage sous confinement. Nous effectuons le test temps / pression pour identifier les effets de l'inflammation d'une matière confinée. L'épreuve au mouton de choc BAM sert à mesurer la sensibilité à l'impact de la chute d'un poids et le test de friction BAM est effectué pour mesurer la sensibilité d’un solide à une sollicitation de friction. Les deux tests servent à déterminer si la matière est trop dangereuse pour être transportée sous la forme testée. Pour mesurer la stabilité des matières soumises à des conditions thermiques élevées, nous effectuons un essai de stabilité thermique. L'essai de combustion à petite échelle détermine la réaction d'une matière au feu.

Nous effectuons les tests destinés au classement des aérosols inflammables, comme l'épreuve d'inflammation à distance et l'épreuve d'inflammation dans un espace clos.

Les tests sur les matières de la classe 4 comprennent, entre autres, l'épreuve de vitesse de combustion, les tests sur les solides pyrophoriques et les tests sur des matières dangereuses lorsqu'elles sont mouillées. L'épreuve de vitesse de combustion consiste à allumer un train de poudre de 250 mm x 20 mm x 10 mm en utilisant une source d'allumage appropriée, puis à mesurer la vitesse de combustion. Le test sur les solides pyrophoriques consiste à verser un échantillon de poudre d'une hauteur d'un mètre sur une surface non inflammable et à observer si l'échantillon s'enflamme durant sa descente ou après qu'il se soit tassé. Le test sur des matières dangereuses lorsqu'elles sont mouillées comporte quatre étapes ; chacune d'entre elles consiste à exposer une petite quantité d'échantillon solide à une quantité limitée d'eau. On observe alors si du gaz inflammable est produit. Le volume de gaz émis est mesuré pour établir la vitesse de dégagement du gaz.

Le test sur les substances comburantes solides et le test sur les liquides comburants sont également effectués sur les matières de classe 5. Le premier consiste à mélanger des échantillons de poudre avec de la cellulose dans des proportions variables et à observer les caractéristiques de combustion lorsqu'une pile conique du mélange échantillon-cellulose est enflammée par une source d'inflammation. Le second test consiste à mélanger un échantillon de 2,5 grammes du liquide à teste avec un échantillon équivalent de cellulose séchée. Le mélange est ensuite chargé dans la cellule de test et enflammé à l'aide d'un fil chaud. On mesure la pression maximale générée et la vitesse maximale de montée en pression. Les résultats sont ensuite comparés aux résultats des tests de mélanges de cellulose et d'oxydants connus pour déterminer le groupe de classification et d'emballage.